Relativement simples et jouissant de frais réduits, les ETF connaissent un essor fulgurant à l’échelle mondiale. Avec la possibilité d’investir dans des milliers de sociétés cotées à partir de sommes modestes, l’ETF offre à ses détenteurs des avantages considérables. Quelles sont les méthodes de réplication de ce fonds ? Pour les découvrir, lisez cet article.
Quelles sont les modes de réplication d’un ETF ?
Vous désirez en savoir plus sur les méthodes de réplication d’un ETF ? Il faut avant tout retenir qu’il existe trois manières de procéder. La première est la réplication directe ou physique. Ici, la quasi-totalité des valeurs de l’indice est achetée de façon individuelle. Cette méthode de modélisation est considérée comme la plus précise. Toutefois, pour un ETF prenant en compte des centaines de milliers de valeurs, la réplication peut provoquer des coûts plus importants.
La deuxième méthode de modélisation d’un ETF est la réplication physique partielle ou par échantillonnage. À ce niveau, tout achat est précédé d’une présélection. Le but de celle-ci est d’identifier uniquement les actions liquides dont le poids est jugé conséquent au cœur de l’indice. Ce mode de réplication est adapté pour des ETF suffisamment larges dont la performance est tirée majoritairement par de grandes valeurs représentatives.
La réplication indirecte ou synthétique est le troisième mode de modélisation des ETF. Ici, l’émetteur d’ETF réplique l’indice au moyen d’un swap défini avec une contrepartie. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une banque d’affaires. Celle-ci assure la rentabilité de l’indice à la société de gestion de l’ETF en échange d’un rendement effectif du portefeuille de référence. Ce mode de réplication est plus en adéquation avec des marchés de niche ou de matière première.